Dimanche 16 mars, vient au monde une superbe journée ensoleillée, qui va faire de l'ombre aux plus beaux jours d'octobre. Et pour fuir ce bébé qui promet d'être très chaud, j'me lance dans un chemin s'insinuant, tel un cordon ombilical, dans le ventre frais de la forêt guyanaise. Christian, mon plus fidèle compagnon, se joint à moi. Nous partons, sur nos vtts, à la recherche d'une mine de tantalite abandonnée.
Cette année, la saison des pluies est plutôt discrète. Les alizés dominants de nord-est maintiennent la ZIC sur les côtes du Brésil. Aussi en l'absence des fortes pluies, responsables des chutes d'arbres et des mares à boue gigantesques, le chemin forestier se trouve être en assez bon état. Toutefois les bas-fonds sécrètent toujours une boue épaisse qui refuse ostensiblement de durcir. Lancé comme un locomotive, Christian franchit ces passages en tête. La boue s'ouvre, les lèvres s'écartent et avant qu'elles ne se referment, je le suis dans le rail tel un wagon aveugle. On appelle cette technique de franchissement " le passage de boue en train".
Cette année, la saison des pluies est plutôt discrète. Les alizés dominants de nord-est maintiennent la ZIC sur les côtes du Brésil. Aussi en l'absence des fortes pluies, responsables des chutes d'arbres et des mares à boue gigantesques, le chemin forestier se trouve être en assez bon état. Toutefois les bas-fonds sécrètent toujours une boue épaisse qui refuse ostensiblement de durcir. Lancé comme un locomotive, Christian franchit ces passages en tête. La boue s'ouvre, les lèvres s'écartent et avant qu'elles ne se referment, je le suis dans le rail tel un wagon aveugle. On appelle cette technique de franchissement " le passage de boue en train".