Arpisson

Si je m’en réfère à nos récentes sorties, le Val d’Aoste agit littéralement comme un aimant sur nous, cette saison. D’abord, en raison de sa proximité. Ensuite, en raison du formidable réseau de sentiers qu’il recèle, répartis au gré de sa vallée principale et de ses 14 vallées latérales. Mais surtout, en raison de notre soif de découvertes en matière de nouveaux chemins. Le Vieux-Pays ne recelant plus véritablement de sentiers inconnus « qui comptent », l’idée d’aller en découvrir d’inédits, sur le l’autre versant des Alpes, nous motive, semaine après semaine, à remonter en selle pour mettre en pratique notre dicton préféré « Va et découvre ton pays ! ». Même, ou peut-être surtout, si ce pays est probablement plus « cousin » que simplement « voisin ».

Le meilleur « plan » pour découvrir une nouvelle région est souvent d’accompagner un GR (gentil rider) local qui a la même pratique que la vôtre. A défaut, on peut aussi se baser sur ses conseils pour aller découvrir par soi-même les bons plans proposés. C’est ce que nous avons fait, aujourd’hui du côté des alpages de Praperriat et d’Arpisson, entre le versant oriental de la vallée du Grand-St-Bernard et l’entrée de la Valpelline. Un chaleureux « Grazie Mille » à Patrick Gerbaz pour nous avoir si gentiment filé tous les bons tuyaux utiles à cette journée. Une journée étouffante de chaleur pour une succession de sentiers divins mais au caractère fort différent. D’abord un sympathique bisse abandonné, à l’appellation plutôt douteuse, le « Ru Mort », puis une formidable plongée en lacets via un toboggan digne de la plus sinueuse piste de bobsleigh des JO de Rio.
Hein, quoi ? Y a pas de bobsleigh aux jeux d’été ? On s’en fout, de toute façon c’est sans intérêt, ce n’est que du business, du pognon et de la « dope » individuelle ou organisée, tue ou révélée !