Arpille-Forclaz-Bovine 2014

Les jambes fatiguées pour certains, le manque de « roulage » pour d’autres, des orages annoncés pour l’après-midi, les raisons de n’entreprendre qu’une « petite » sortie en ce premier dimanche de juillet étaient aussi diverses que nombreuses. Sauf qu’après celle du Pas des Moutons, vendredi, notre sortie dominicale n’a une nouvelle fois eu de « petite » que le prénom. Aux 1’500 mètres de D+ d’avant-hier, nous en avons rajouté 1’500 autres, aujourd’hui. 3’000 mètres de D+ en deux jours ! Oh les copains, quand vous déciderez de faire une « grande » sortie, prévenez-moi juste avant, que je sache à quoi m’attendre.

L’avantage, avec les sorties à rallonges, c’est qu’on peut à tout moment les raccourcir, en raison du mauvais temps, d’une panne de jambes ou simplement d’un hypothétique et soudain raz le casque. Le désavantage, c’est que si aucune de ses trois « bonnes » raisons ne parvient finalement à s’imposer, toutes les rallonges finissent par s’additionner. Après la longue et régulière ascension vers l’alpage, puis l’épaulement sommital de l’Arpille, nous avons donc déguster le sublimissime chemin accroché aux flancs sud-est de son Mont, en pensant que la verrée prise à l’alpage du col de la Forclaz serait le terme de la rando. Mauvaise pioche ! Après avoir englouti saucisses et tomes « maison », nous nous sommes remis en selle pour aller retrouver une vieille connaissance, le tronçon de chemin du TMB menant à l’alpage de Bovine. Ceux qui avaient oublié ses innombrables et revêches « bugnes » initiales en auront été pour une odorante et grasse suée. Mais, finalement, qu’importe les litres de sueur et les kilos de calories dépensées, quand on peut rajouter à un carnet de route qui en avait un peu oublié le tracé, depuis le temps qu’il n’avait pas revu nos roues cramponnées, une nouvelle plongée vers le hameau de la Caffe, puis la Combe de Martigny.