Varnerwald

Au fur et à mesure que le manteau neigeux reflue sous les assauts du soleil, nous reprenons possession de notre terrain de jeu préféré, le coteau de la rive droite. Bon nombre de secteurs de ce versant nous sont évidemment familiers, car parcourus printemps après printemps. D’autres régions nous le sont également, mais simplement pour avoir été traversées, l’été, en fin de rando, lorsque nous regagnons la plaine. Le tout mis bout à bout, ça fait un bon paquet de singles que nos roues à crampons ont déjà eu la chance de dévorer au fil des saisons. Cela dit, il reste quand même quelques (rares) zones encore inexplorées et quelques chemins encore inconnus : ceux situés un peu à l’écart de nos itinéraires habituels, ou ceux simplement restés dans l’ombre de leurs grand frères devenus incontournables. Il n’est jamais trop tard pour (re)partir à la découverte de ces insolites sentiers encore (injustement) méconnus.

Varnerwald vit un peu dans l’ombre (c’est le cas de le dire) de la mythique Varneralp. Deuxième partie d’une descente d’anthologie, cette forêt enchantée recèle, non loin de notre itinéraire habituel quelques petits bijoux de terre et de caillasse dont il aurait été dommage de se priver. Une fois n’est pas coutume, malgré la date suggestive, ce n’est pas un poisson d’avril, nous avons remonté la Forêt de Varen pour en découvrir certains charmes cachés à l’ombre de ses pins centenaires.