Bedjuiland

Ah le joli mois de mai qui ne fait que ce qui lui plaît !
En l’occurrence, ce qui à semblé beaucoup plaire au capricieux millésime 2010, c’est la grisaille, le vent, la pluie, le froid et la neige jusqu’en moyenne montagne. En un mot, la recette des fameux « saints de glace » généralisée au 18 premiers jours de règne d’un mois qui aurait fait « exécrable » en première langue. Une sorte de deuxième hiver pour prolonger une saison froide qualifiée de longue et rigoureuse pour sa cuvée 2010.
Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, les mauvaises aussi !

Les jambes toujours pâles, le fondement encore peu accoutumé à la selle, mais la motivation débordante et communicative, nous avons choisi de renfourcher nos montures le long des coteaux ombragés menant de Mayen Moret, vers l’Arbarey, puis la Tsoumaz, Isérables, les Crettaux et Fey, pour tenter de rattraper le temps et le soleil perdu depuis trois longues semaines. 6 petites heures de bike dans un beau temps retrouvé et une chaleur déjà bien présente : la sortie de remise à niveau par excellence…