Croix de Tsousse

Abordée comme une petite sortie pour un samedi matin chargé en événements à fêter, notre rando à la Croix de Tsousse n’a finalement pas été avare en surprises. Au rayon des mauvaises d’abord. Un début d’ascension dans l’ombre glaciale de son géant de voisin, le Vélan, sur une neige dure, mais surtout très disséminée par les nombreuses tempêtes de vent de l’hiver. Un choix d’itinéraire, ensuite, très directissime, qui nous a valu son quota d’émotions au moment de sortir de son couloir sommital verglacé. Et enfin, une impression quasi continue de verticalité, exigeant efforts et concentration permanents, en raison de la consistance souvent gelée du manteau neigeux. Cales et couteaux au programme des réjouissances.

Et au rayon des bonnes surprises ?
D’abord, des conditions météo meilleures que prévues, malgré l’arrivée annoncée d’une perturbation tempétueuse, avec peu de vent et des températures plus qu’acceptables pour une mi-janvier. Ensuite, à mi-parcours, un superbe intermède de petites combes encore vierges et douces à remonter. Et enfin, last but not least, un itinéraire de descente aux conditions de neige étonnamment bonnes et offrant de magnifiques et vastes pentes à tracer, alors que tout le monde appréhendait un peu cet épisiode, après les difficiles conditions rencontrées à la montée. Comme quoi, en rando hivernale, rien n’est jamais écrit à l’avance. Ce qui n’est sûrement pas le moindre de ses charmes.