Üsseri(Nanzlicke)-Gebidum

Dans la famille Nanzlicke, portes d’entrée du Nanztal en venant du Simplon, je voudrais, l’ainé, Üsseri. Dernier à voir (enfin) nos roues cramponnées, il est aussi, droit d’ainesse oblige, le plus élevé, par l’altitude. 2’602 mètres, ce n’est finalement que 23 de plus que son frère cadet, Inneri, mais c’est quand même 155 au-dessus du benjamin de la fratrie, le col sans prénom.

Le Nanztal et le mois d’août sont comme les deux faces d’une même pièce. Ils sont inséparables. L’un ne va pas, ou désormais plus, sans l’autre. Cela dit, notre histoire d’amour avec celle qui est peut-être la plus préservée des vallées latérales haut-valaisannes, perdurant maintenant depuis bientôt 15 ans, elle peut logiquement être considérée comme bien plus qu’une simple amourette d’été. Elle est devenue un rendez-vous incontournable de la saison, tant l’attrait du Heido et de sa vallée suspendue, pour les adeptes de « bike » alpin que nous sommes, continue à être persistant.

Encore une grande et belle journée sur les « wanderweg » d’altitude, comme l’été 2018 n’en n’a vraiment pas été avare. Et, encore une belle journée partagée avec des amis venus de loin, rencontrés lors de nos différentes pérégrinations sur les chemins du monde. A chaque session du « Nanzlicke », ses guides invités. Après Patrik et Erik, l’été passé, voilà que PA (Marrakech Bike Action) et David (Costa Blanca Enduro Land) ont eu la très bonne idée de passer nous faire coucou, juste au moment où nous projetions de retourner rouler sur les hauteurs « nantzaliennes ».