Bedjuiland Police Academy

Une fois n’est pas coutume, j’aimerais vous parler, aujourd’hui, d’une unité spéciale de la police valaisanne, la BPA (Bedjuiland Police Academy). Aguerris aux techniques les plus exigeantes et disposant d’un matériel de pointe, les hommes de cette unité d’élite, unique en Europe, savent faire preuve d’une détermination, d’une disponibilité et d’une capacité d’adaptation que beaucoup de responsables de maintien de l’ordre leurs envient. Toujours prêts à intervenir, quelle que soit la dangerosité de la situation ou l’heure de l’apéro, ils n’hésitent jamais à mettre leur vie en péril pour faire respecter la dernière ligne du dernier paragraphe de la plus insignifiante des lois communales. Même la mafia, sicilienne, pas valaisanne, faut pas rêver non plus, les craint comme la peste et le choléra réunis.

Alliant une maîtrise individuelle et collective de techniques telles que le tourner de pouces, le tir, les sports de combat, le parachutisme, la plongée, l’infiltration discrète, le franchissement ou encore l’orthographe, non pardon, pas l’orthographe, les hommes de cette unité très spéciale interviennent sur des arrestations, des filatures (de soie ou de laine), des interceptions, des interventions en milieu hostile, des opérations de flagrant délit, des extorsions de fonds, et même sur des enlèvements (et pas que de dents). Accessoirement, ils s’occupent aussi de distribuer des « prunes » aux bikers qui empruntent le superbe chemin pédestre menant d’Isérables à Riddes. Il est à noter que cette dernière tâche, vu sa dangerosité extrême, n’est entreprise que sur dénonciation, pour ne pas risquer de mettre en péril plus de vies humaines que nécessaire.

PS1. Amis Bedjuis, si malgré les idées saugrenues de Franz Weber, ils vous restent une ou deux résidences secondaires à vendre, faites-moi signe. Je m’en voudrais de ne pas pouvoir passer quelques semaines par année dans un environnement où la délation anonyme est érigée en valeur fondamentale. Qu’est-ce les conflits de voisinage doivent se régler rapidement avec une méthode aussi constructive et intelligente !

PS2. Un chemin de cette qualité, pour 30 balles, franchement c’est donné. Amis Bedjuis, ne rangez ni vos jumelles ni vos téléphones, parce qu’à ce prix-là, on compte bien revenir l’année prochaine, boire un verre à votre santé dans un de vos bistrots perchés, rouler à nouveau et, accessoirement, participer à l’assainissement de vos finances publiques.

Sans rancune et à bientôt sur les chemins (notre beau Valais n’en manque heureusement pas…)