Panasonic Lumix DMC-TZ5

3 Ixus et 1 Lumix.
C’est vrai, je n’ai longtemps juré que par les APN ultra compacts de Canon. De l’Ixus première génération (CCD 2.1mégapixels – Zoom 54-108 mm) qui a fait le bonheur de mes premiers clichés numériques au récent Ixus 75 (CCD 7 méga pixels- Zoom 35 – 105 mm) avec son « grand » écran 3 pouces, en passant par l’infatigable Ixus 500 (CCD 5 méga pixels – Zoom 36 – 108 mm), les « paquets de clopes » numériques de la firme de Tokyo m’ont fidèlement accompagné et inlassablement servis depuis 2001. Les chutes, les chocs, la chaleur, la poussière, la pluie, le froid, la neige, rien ne leur a été épargné au long des innombrables escapades « outdoors » qui ont émaillé ces 8 longues années. S’il est bien une qualité que l’on doit reconnaître à la gamme Ixus, c’est le bon caractère de ses nombreux rejetons. Je n’ai pas eu l’occasion de tester tous ses modèles, Canon mettant sur le marché un nouvel Ixus tous les 2 jours et demi, mais il faut bien reconnaître que les 3 modèles qui ont eu la mauvais idée de tomber entre mes mains, se sont révélés d’un fiabilité à toute épreuve. Compacité record, boîtier léger et résistant, capteur performant et optique honnête, les Ixus ont toujours disposé de nombreux atouts pour faire face à la concurrence. Oui, mais voilà, un jour au travail, (si, si, ça m’arrive aussi d’y être) je suis tombé sur un Panasonic DMC-TZ3…. D’un seul coup, mon amour immodéré pour les Ixus m’a paru bien « fadasse ». Aisément revendu sur Ricardo.ch, mon 75 a aussitôt cédé sa place à un magnifique TZ5.

Les caractéristiques de la bête.
Loin de moi l’idée de vous décrire exhaustivement les spécifications techniques de ce superbe appareil. Pour ça, il faudrait déjà que j’en ouvre le mode d’emploi. Non, je voudrais simplement vous parler de son élégant boîtier en alu brossé, légèrement grassouillet, facile à prendre en main, (ceci explique peut-être cela) de son grand et lumineux écran 3 pouces de 460’000 pixels, de son très performant capteur Venus Engine IV de 9 mega pixels, mais surtout, surtout, de son étonnant zoom optique Leica DC Vario-Elmar 28-280 mm stabilisé électroniquement. Incontestablement, avec un tel objectif, allant pratiquement du grand angle au télé, Panasonic écrase la concurrence en matières d’APN compact, et se permet même de « gratter » certains Reflex numériques premier prix.

Pour les adeptes de technique pure et dure, je me résous à recopier ci-dessous, les caractéristiques principales du TZ5.
Type de capteur CCD 9,1 Megapixel(s)
Résolution max
Photo : ratio 4:3 : 3456 x 2592 pixels
ratio 3:2 : 3552 x 2368 pixels
ratio 16:9 : 3712 x 2088
Sensibilité 1600 ISO
Zoom optique 10 x
Zoom numérique 4 x
Ecran ACL 3 Pouces – 460000 Pixels
Mémoire interne 50 Mo – Carte mémoire Multimedia Card, SD , SDHC
Stabilisateur d’image oui
Retardateur oui
Type de batterie/pile Batterie Lithium-ion
Interface USB 2.0
Dimensions 103,3 x 59,3 mm x 36,5 mm
Poids 240 grammes

Lumix, mode d’emploi.
Si comme moi vous êtes adepte du « shooting on the fly »(dégainer-shooter-rengainer), le Lumix est fait pour vous. Son intelligence artificielle est immense et la facilité d’utilisation qui en découle déconcertante. Ca commence par l’Intelligent ISO qui détecte les mouvements, et, au besoin, augmente la sensibilité pour réduire le temps d’exposition et figer le sujet. Ca continue avec le processus de détection des scènes qui va régler le Lumix automatiquement sur le bon mode : l’APN voit un sujet proche et se met en macro ou détecte un visage et se met en portrait. Ca se poursuit ave la gestion de l’exposition. Le TZ5 va mesurer la luminosité de votre photo sur 3000 zones et augmenter le gain ISO sur les zones trop sombres. Et ça se termine avec la détection des visages et l’application d’une correction logicielle à la volée des yeux rouges. Toutes ces technologies sont rassemblées par Panasonic dans un label : « iA » pour « Intelligent Auto ». Avec autant de technologies intelligentes, si vous arrivez encore à rater vos photos, c’est que vous le faites exprès. Et encore, malgré tous vos efforts, le Lumix réussira peut-être à vous en empêcher.

Une dernière chose : pour profiter pleinement des performances maximales de ce bijou technologique hors norme, je ne saurai trop vous recommander l’utilisation d’une carte mémoire hautes performances, SDHC d’une capacité de 4 ou 8 mégas, mais surtout à la norme « Class 6 » (20 Mo/s) ou supérieure. Le temps nécessaire au stockage des photos s’en trouvera grandement réduit et vous pourrez « shooter » à la volée sans être jamais en attente de stockage derrière votre écran. Allez, au hasard, Panasonic en fait d’excellentes, couleur gold, et à des prix plus que raisonnables.

3 Ixus et 3 Lumix.
J’avais (subtilement) sous-tîtré cette chronique, 3 Ixus et 1 Lumix. Il aurait été plus juste d’écrire, 3 Ixus et 3 Lumix, parce que depuis peu, mes deux acolytes de toujours, JP et Christian, ont eux aussi succombé aux charmes du TZ5. Ca tombe bien, Panasonic les produit en différentes livrées : Silver, Black, Brown & Blue. Voilà, et maintenant plutôt que de continuer à vous « bassiner » avec des arguments dithyrambiques et manquant forcément d’objectivité, je vous laisse le soin de juger des résultats par vous-mêmes. Toutes les photos au format 16:9 affichées sur ce site ont été prises avec l’un ou l’autre des Lumix. Après les avoir vues, je suis convaincu que vous n’oublierez pas de regarder du côté des « Pana » au moment d’acquérir un nouvel APN, surtout maintenant que les tout nouveaux TZ6 et TZ7 sont annoncés.